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Présentation
Au Canada, le débat sur la construction de pipelines n’a jamais été aussi houleux. Fait indiscutable : dans les bassins où l’on en retrouve, il y a eu des incidents de contamination de l’eau. En 2015, l’Office national de l’énergie a fait un pas de géant vers la pleine transparence publique en publiant une carte qui détaille les incidents pipeliniers dans tout le pays.
Dès qu’il y a des pipelines, il y a des incidents. Certains sont relativement mineurs, mais d’autres peuvent avoir des répercussions durables sur la ressource hydrique. En 2017, un déversement de 25 000 litres de pétrole brut s’est produit juste à l’ouest de Bragg Creek, près de Calgary, dans un secteur populaire pour le plein air. La fuite a pu être contenue et nettoyée en l’espace d’une semaine, après quoi a suivi tout un travail de restauration. L’année d’avant, c’est la Saskatchewan qui avait vu fuiter 225 000 litres de pétrole dans la rivière Saskatchewan Nord : de nombreuses localités, dont North Battleford et Prince Albert, ont vu leur approvisionnement en eau potable coupé.
La bonne nouvelle dans tout ceci, c’est que seuls 16 % des bassins versants du pays sont à risque d’incident pipelinier. Selon un rapport du WWF sur l’état des eaux douces, on ne recense aucune menace pipelinière transfrontalière pour 65 % des bassins. Cela dit, cet indicateur ne s’intéressait qu’aux pipelines transfrontaliers sous le régime fédéral – les oléoducs et gazoducs entièrement contenus à l’intérieur des limites d’une province ne sont pas pris en compte.
Dernière mise à jour : Juin 2017