Au début de l’année 2021, Nos eaux vitales et le FLOW (Forum for Leadership on Water) ont présenté une proposition conjointe au gouvernement fédéral pour appuyer la création d’une Agence canadienne de l’eau. Sur cette lancée, une nouvelle équipe NEV s’est formée : la Coalition canadienne pour des eaux saines (CCES). Les équipes NEV rassemblent des organisations membres du réseau pour favoriser l’action collective vers un objectif commun. Dans le cas présent, la CCES remplit un rôle indispensable pour plaider auprès du gouvernement fédéral en matière de politique sur l’eau douce.
En tant que nouvelle équipe NEV, la CCES est déjà passée à l’action. Après la publication des lettres de mandat du nouveau gouvernement libéral le 16 décembre 2021, les organisations membres de la CCES ont co-signé une lettre à Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique Canada. Dans la lettre, la CCES continue à préconiser la création d’une Agence canadienne de l’eau, la modernisation de la Loi sur les ressources en eau du Canada et la mise sur pied d’un Fonds canadien de l’eau. Ces trois demandes concordent bien avec l’engagement renouvelé du gouvernement fédéral à moderniser la gouvernance de l’eau douce au Canada, détaillé dans la récente lettre de mandat au ministre Guilbeault.
Vous pouvez lire la lettre de la CCES au ministre Guilbeault ici. Si vous voulez ajouter votre voix aux actions futures, adhérez à la CCES pour en demeurer à jour !
Pourquoi adhérer à la CCES ?
La CCES connaît déjà une croissance rapide ! Avec un comité directeur de 10 organisations membres et un total actuel de 53 membres, la coalition s’engage à exercer une influence réelle et durable.
Dominique Monchamp est directrice générale de la Fondation de Gaspé Beaubien au Québec et fait partie intégrante du comité directeur de la CCES. Dominique estime que : « La raison principale pour laquelle la Fondation de Gaspé Beaubien a adhéré à la Coalition canadienne pour des eaux saines, c’est parce qu’on croit à la force du nombre. Il faut vraiment que nos élu·e·s, nos fonctionnaires, et tous les travailleurs et travailleuses de l’État comprennent l’urgence d’agir par rapport à la situation de l’eau douce au Canada. J’occupe l’écosystème des groupes qui travaillent dans l’eau depuis quasiment quinze ans maintenant et tout le monde travaille très très fort pour de très minimes résultats. Je pense que la coalition va porter une voix plus forte ensemble que chaque organisation le peut toute seule, individuellement.
Et la deuxième raison, c’est qu’on adhère complètement aux trois revendications de la coalition !
Pour terminer, on veut aussi rassembler une voix forte au Québec pour accompagner la voix du Canada entier. Notre fondation a un programme pancanadien, et on a bâti des liens avec beaucoup de gens d’un océan à l’autre. On connaît très bien l’écosystème du Québec aussi, donc la Fondation est très bien positionnée. On pense pouvoir jouer un rôle, non pas de porte-parole qui représente tout le monde au Québec, mais de pont ou de rassembleur, qui va permettre d’aider à comprendre les deux parties [anglophones et francophones]. »
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