La transparence nous tient à cœur : Ce Système de mesure partagé a été conçu à partir d’une vision du monde allochtone et on reconnaît que les modes de savoirs autochtones en sont absents. Pour de plus amples renseignements sur ce positionnement, veuillez consulter notre page sur les Relations équitables.
Note : Cette mesure d’impact porte précisément sur l’eau potable, et non sur la qualité des eaux de surface (soit l’eau non traitée des rivières, lacs et autres plans d’eau non souterrains).
Présentation
L’Organisation mondiale de la Santé recommande que tous les pays se dotent de normes nationales juridiquement exécutoires sur la qualité de l’eau potable. Il est crucial de veiller à ce que l’eau que l’on boit satisfasse aux exigences de qualité – ou normes – pour la santé humaine. Ces normes doivent en outre être imposées par voie législative, et s’accompagner de conséquences juridiques si elles ne sont pas respectées.
Or, il n’existe à ce jour aucune norme exécutoire concernant l’eau potable à l’échelle du pays, quoique le gouvernement fédéral ait établi des recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada. Celles-ci fixent la concentration maximale de substances acceptable dans l’eau potable ainsi que les paramètres de base que chaque système d’approvisionnement doit s’efforcer de respecter afin d’offrir l’eau la plus salubre possible. Reste qu’il ne s’agit que de recommandations, sans poids juridique.
Les provinces canadiennes (et les territoires, avec la déconcentration graduelle des pouvoirs) ont un pouvoir de décision à l’égard de leur eau potable. Malheureusement, ce droit de regard séparé a conduit à une réglementation disparate qui varie d’une région à l’autre.
La population, peu importe où elle se trouve au pays, doit avoir l’assurance qu’elle peut boire un verre d’eau sans s’inquiéter de sa salubrité. Vu les implications pour la santé humaine, le gouvernement fédéral devrait veiller à ce que des normes minimales exécutoires concernant l’eau potable soient en place dans tout le Canada. Cela dit, on ne parle pas ici de venir substituer un mécanisme national à tous les systèmes locaux. Les gouvernements provinciaux et territoriaux qui ont les normes les plus strictes pourront continuer d’ouvrir la marche, mais pour le reste, l’État canadien a la responsabilité, pour le bien des citoyens, de veiller à ce que certaines normes de base soient respectées.
Dernière mise à jour : Septembre 2020