La transparence nous tient à cœur : Ce Système de mesure partagé a été conçu à partir d’une vision du monde allochtone et on reconnaît que les modes de savoirs autochtones en sont absents. Pour de plus amples renseignements sur ce positionnement, veuillez consulter notre page sur les Relations équitables.
Présentation
Les dépenses publiques sont un bon baromètre de la volonté des gouvernements de protéger l’environnement. Ces derniers utilisent les deniers publics, au nom et à la demande des citoyens, pour préserver les milieux naturels et réparer les dommages causés par le passé.
Statistique Canada fait le suivi de plusieurs catégories de dépenses gouvernementales pour la protection de l’environnement (voir p. ex. ce lien) :
- Gestion des déchets solides
- Dépollution
- Gestion des eaux usées
- Protection du paysage et de la biodiversité
- Autres mesures de protection de l’environnement
Bien que les dépenses soient considérables dans toutes ces catégories, la présente mesure d’impact s’en tient à la protection du paysage et de la biodiversité. Les données de Statistique Canada à ce chapitre révèlent combien les administrations dépensent pour :
- les activités relatives à la protection de la faune et de la flore;
- la protection des habitats (ce qui comprend la gestion des réserves et parcs naturels);
- la préservation et la restauration des paysages (y compris les sites miniers abandonnés) pour leur esthétique.
Les dépenses consacrées à la protection du paysage et de la biodiversité reflètent clairement le souci des Canadiens de préserver les écosystèmes ou de les restaurer, si ceux-ci ont été dégradés.
En plus de faire le suivi des dépenses publiques pour la protection de l’environnement, Statistique Canada comptabilise également ce qui se dépense pour toutes sortes d’autres visées, et notamment ce qui va aux programmes se rapportant aux carburants et à l’énergie.
Cette dernière donnée jette un éclairage utile sur les dépenses publiques de nature écologique, puisqu’il s’agit là – à bien des égards – des deux faces d’une même pièce : d’un côté, on a les dépenses dans les programmes énergétiques, soit le soutien gouvernemental à l’exploitation du monde naturel pour en tirer des biens et services, et de l’autre, on a la protection du paysage et de la biodiversité, soit le soutien au maintien de ces biens et services.
Lorsque l’on examine les données, il faut garder à l’esprit qu’on ne peut pas se contenter de regarder les dépenses annuelles et de les comparer dans le temps. Pour obtenir une image nette de l’évolution du niveau d’investissement, il faut d’abord gommer l’effet de l’inflation. Il est aussi utile d’aller plus loin en éliminant l’effet de la croissance démographique, puisque – toutes choses étant par ailleurs égales – l’économie croît en proportion avec la population, et qui dit économie accrue dit dépenses publiques accrues. C’est pourquoi on a ajusté les chiffres de Statistique Canada afin de tenir compte à la fois de la hausse des prix et de l’augmentation de la population.
Notre analyse complète et les données détaillées se trouvent ici (en anglais seulement).
Dernière mise à jour : Décembre 2019