La transparence nous tient à cœur : Ce Système de mesure partagé a été conçu à partir d’une vision du monde allochtone et on reconnaît que les modes de savoirs autochtones en sont absents. Pour de plus amples renseignements sur ce positionnement, veuillez consulter notre page sur les Relations équitables.
Remarque : La révision de cette mesure d’impact est en cours ! Green Communities Canada travaille sur un outil de mesure amélioré pour évaluer la mise en place d’infrastructures vertes (IV) dans les municipalités canadiennes. Ce nouvel outil évaluera l’IV par rapport aux piliers de leur projet pancanadien, Living Cities Canada: Green For All. Il permettra d’évaluer la mesure dans laquelle les villes ont une infrastructure verte qui soit 1) équitable (on privilégie l’IV dans des villes où de grands besoins environnementaux et sociaux se font ressentir), 2) abondante (l’IV est la nouvelle norme; elle est mise en place à grande échelle et appuyée par diverses parties prenantes), et 3) florissante (l’IV est installée et entretenue, et fonctionne bien sur le long terme).
Présentation
Les infrastructures vertes appliquent une nouvelle philosophie à la gestion des précipitations : traiter l’eau de pluie comme une ressource plutôt que de chercher à l’évacuer. Cette stratégie sera inestimable face aux conditions météorologiques que nous réserve l’avenir. Les infrastructures vertes servent à gérer la pluie là où elle tombe par l’infiltration, l’évapotranspiration et la collecte des eaux pluviales, et ce, au moyen de jardins pluviaux, de toits verts, de chaussées perméables et de forêts urbaines (pour ne citer que quelques exemples).
En 2017, deux membres du réseau Nos eaux vitales – Green Communities Canada et la défunte Alliance d’eau douce du Canada – ont évalué les collectivités du pays quant à l’adoption de politiques et de projets d’infrastructures vertes. Malheureusement, l’exercice a révélé que peu d’entre elles avaient dépassé la phase du projet pilote, et qu’aucune n’avait atteint un stade de transformation infrastructurelle où la majorité de la pluie survenant sur son territoire serait prise en charge à l’endroit même où elle tombe.
Il existe cependant quelques exemples encourageants. Pensons à la ville de Langley, en Colombie-Britannique, qui s’est dotée d’un service des infrastructures vertes et qui a pour norme d’aménager des jardins pluviaux (au lieu des traditionnels caniveaux et bandes de béton) en bordure des routes auxiliaires. Vancouver, elle, s’est fixé d’ambitieux objectifs de rétention des eaux de ruissellement et, pour les atteindre, a investi 1,5 million de dollars dans la création d’une grande stratégie d’infrastructures vertes.
Malgré les exemples qui émergent au Canada, c’est par-delà nos frontières qu’on commence réellement à entrevoir ce qui est possible, comme à New York : grâce à ses infrastructures vertes, la métropole exécute actuellement un plan visant à réduire le débordement de ses égouts unitaires d’environ 11,4 milliards de litres par an, et ce en économisant 1,5 milliard de dollars par rapport à l’investissement nécessaire pour améliorer uniquement ses infrastructures grises.
Dernière mise à jour : Juin 2017